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Fin septembre, une régression imprévue des tarifs du carburant est apparue, venant mettre un terme à une inflation qui perdurait depuis juillet. Plus particulièrement, le gazole et l’essence ont vu leur coût diminuer de 3 centimes le litre.
Un reflux des tarifs du carburant en France
Une année s’achève et offre aux automobilistes une excellente nouvelle. Alors qu’ils n’ont connu ces derniers mois que l’escalade des tarifs, voilà que le carburant fait preuve de modération. En termes plus précis, le gazole a diminué de près de 2,9 centimes au litre, le SP95 E10 s’est lui contracté de 3,4 centimes par litre. Par conséquent, la moyenne du prix du carburant en France s’aligne dorénavant à 1,91 euro le litre. Plus spécifiquement, le gazole est passé à 1,921 euro et l’essence à 1,9102 euro au litre. Toutefois, ce repli tarifaire est loin d’être aussi spectaculaire que celui du mois de juillet dernier. Pour mémoire, le 7 juillet dernier, le prix du gazole s’affichait à 1,6658 euro le litre, et celui du SP95 E10 à 1,7895 euro.
Quelle logique sous-tend cette diminution inattendue des tarifs du carburant ?
Durant ces récentes semaines, les deux carburants les plus consommés en France ont frôlé des sommets pour 2023, avec un prix près de 1,94 euro le litre, soit le plafond de l’année atteint en janvier. Heureusement, cet obstacle n’a pas été franchi par aucune des deux énergies.
Pour ce qui est de ce recul imprévu des prix, il découle de plusieurs éléments. D’abord, il faut souligner la stagnation du coût du pétrole brut, qui semble avoir renoncé à sa course vers les sommets. Celui-ci a trouvé un point d’équilibre à 95,2 dollars, un prix qui demeure néanmoins relativement élevé. Par ailleurs, les opérations de vente à prix coûtant du carburant ont également participé à ce mouvement de baisse, spécialement après que leur champ d’application a été étendu par de nombreux distributeurs. Cependant, aussi bienvenue que soit cette chute des tarifs du carburant, la question reste de savoir si cette tendance est durable. Avec l’acceptation de plus en plus généralisée de la vente à prix coûtant par les distributeurs, il est fort probable que cette pratique aura un impact sur le prix moyen du carburant, entrainant une nouvelle baisse, bien qu’elle soit modeste.
