Inflation : sommes-nous enfin vers une sortie de crise comme on nous le dit ?

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Le ministre de l’Économie et des Finances, Bruno Le Maire, entrevoit une lueur d’espoir dans la lutte contre la hausse des prix. D’après les prévisions de l’INSEE dévoilées ce 31 octobre 2023, l’inflation connaît un ralentissement notable. Une nouvelle qui pourrait signaler un début de détente pour les consommateurs français.

Les chiffres de l’inflation : un ralentissement très progressif

En glissement annuel, les prix à la consommation ont pourtant enregistré une hausse de 4 % mais c’est un chiffre en dessous de la hausse de 4,9 % constatée en septembre. Cette décélération de la hausse des prix est principalement attribuée au ralentissement des prix dans les secteurs de l’énergie et de l’alimentation, et, dans une moindre mesure, des produits manufacturés.

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Cependant, une légère augmentation a été observée sur un mois, avec les prix des services affichant une hausse significative. Dans ce contexte, le gouvernement maintient son objectif « de repasser sous les 4 % d’inflation dès la fin 2023 », selon les déclarations de Bercy.

La pression persistante sur les prix alimentaires

Malgré le ralentissement global, les produits alimentaires demeurent une source de préoccupation. La ministre en charge des PME, du Commerce, de l’Artisanat et du Tourisme, Olivia Grégoire, a exprimé sa réticence à se contenter d’une inflation encore forte dans ce domaine, même si elle montre des signes de ralentissement.

Sur douze mois, l’augmentation des prix de l’alimentaire est de 7,7 %. Plus précisément, les produits frais ont connu une hausse de 0,8 % et les autres produits alimentaires de 9 %. Ces chiffres restent élevés mais marquent une réduction par rapport aux données de septembre, où les prix de l’alimentaire avaient grimpé de 9,7 %, ceux des produits frais de 4,5 % et les autres de 10,6 %.

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Le gouvernement, anticipant les négociations commerciales, espère voir une baisse de prix sur certains produits dès le début de l’année 2024. Reste à observer si l’avancement des négociations de mars à janvier se traduira par des réductions de prix tangibles pour les consommateurs et sonner enfin la fin de l’inflation.

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