Covoiturage : des radars thermiques pour lutter contre la fraude

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La technologie évolue et les moyens de contrôle des infractions routières se diversifient de plus en plus. Les autorités françaises testent désormais une nouvelle génération de radars capables de détecter la fraude au covoiturage, grâce à une caméra thermique intégrée.

Le principe de fonctionnement de ces radars inédits

Ces radars novateurs utilisent une caméra thermique pour mesurer et enregistrer les différentes ondes de chaleur émises par le corps d’une personne ou d’un objet, puis attribuent une couleur spécifique à chaque température. Ils sont en mesure de déterminer si les voies réservées aux covoitureurs ne sont pas utilisées illégalement par un automobiliste solitaire.

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La lutte contre la fraude au covoiturage

covoiturage entre collègues

En effet, face à l’augmentation des embouteillages et de la pollution dans les grandes agglomérations, certaines villes ont choisi de privilégier le covoiturage en créant des voies dédiées aux véhicules transportant plusieurs personnes. Toutefois, certains conducteurs tentent de contourner cette mesure en empruntant ces voies sans remplir les conditions requises.

Afin de pallier ce problème, la ville de Lyon a mis en place un dispositif pilote consistant en un radar équipé d’une caméra thermique. Une fois réglée, cette caméra est capable de détecter toute personne se trouvant dans l’habitacle d’un véhicule et ainsi vérifier si les règles liées à ces voies dédiées sont respectées.

Des essais concluants pour une future généralisation ?

Ce projet expérimental a été mis en place en août 2020 avec des tests menés sur le réseau routier lyonnais afin de mesurer son efficacité. Les résultats ont été jugés satisfaisants par les autorités françaises, qui envisagent désormais de déployer ces radars sur tout le territoire national.

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Des amendes pour les fraudeurs

Bien entendu, le non-respect des règles concernant l’utilisation des voies de covoiturage entraîne de lourdes conséquences. En cas de fraude avérée, la sanction encourue est une amende de classe 4 pouvant aller jusqu’à 135 euros.

Le développement de nouvelles technologies sécuritaires

L’utilisation de la technologie infrarouge et plus spécifiquement des caméras thermiques n’est pas nouvelle dans l’univers de la sécurité routière. Elles sont aujourd’hui intégrées dans certains systèmes de détection de piétons ou encore de surveillance nocturne.

  • Détection de piétons : grâce aux caméras thermiques, il est possible d’anticiper la présence de piétons sur la route lorsque la visibilité est limitée (jour de brouillard ou pluie battante par exemple) et ainsi éviter des accidents.
  • Surveillance nocturne : les caméras thermiques sont également utilisées pour surveiller les routes la nuit, afin de détecter les comportements dangereux et prévenir les risques d’accidents.

Il est donc tout à fait possible que ces radars innovants se généralisent dans l’avenir pour améliorer encore davantage la sécurité routière et faciliter le quotidien des usagers de la route.

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En conclusion : une technologie au service de la régulation et de la sécurité

L’introduction de cette nouvelle génération de radars met en lumière non seulement l’ingéniosité dont font preuve les autorités pour lutter contre les infractions routières mais aussi la diversification des outils technologiques pour renforcer la sécurité sur nos routes. Il ne reste plus qu’à souhaiter que les résultats de ce test soit probants et que ces dispositifs puissent être rapidement déployés sur l’ensemble du territoire, participant ainsi à un trafic routier mieux régulé et sécurisé pour tous les usagers de la route.

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